Septième du genre, la TICAD se tiendra du 27 au 30 août 2019 à Yokohama, au Japon. Plus de 4 500 participants sont attendus lors de ce sommet Afrique-Japon. Parmi lesquels figurent  des chefs d’États et de gouvernements, des représentants d’organisations internationales et régionales, des opérateurs du secteur privé, des acteurs des sociétés civiles africaines et celle nippone. Les uns et les autres devraient discuter de l’émergence de l’Afrique comme la nouvelle frontière de la croissance japonaise et mondiale au 21ème siècle.

Pour les néophytes, la TICAD est une conférence internationale sur le développement de l’Afrique qui est organisée à l’initiative du gouvernement Japonais conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.

Après les 4ème et 5ème conférences qui se sont déroulées respectivement  en 2008 et 2013 au Japon, la 7ème édition se tiendra du 27 au 30 août 2019 à Yokohama. Plus de 4 500 participants sont attendus lors de ce sommet Afrique-Japon. Parmi lesquels figurent   des chefs d’États et de gouvernements, des représentants d’organisations internationales et régionales, des opérateurs du secteur privé, des acteurs des sociétés civiles africaines et celle nippone. Les uns et les autres devraient discuter de l’émergence de l’Afrique comme la nouvelle frontière de la croissance mondiale, et par la même occasion la croissance japonaise au 21ème siècle. En tant que pays hôte de la TICAD VII, le Japon soutiendra de manière proactive les efforts de l’Afrique tournés vers  son développement à travers la collaboration entre les secteurs public et privé du Japon. 

D’autant plus que l’Afrique est le continent qui a le plus souffert de graves maladies infectieuses et autres pandémies. Il appartient aux dirigeants et aux forces vives du continent de relever ces défis majeurs en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable(ODD).  Et ce, faut-il préciser, avec l’appui du Japon et d’autres partenaires au développement, aussi bien bilatéraux que multilatéraux. C’était d’ailleurs tout le sens de la « Déclaration de Nairobi », adoptée par les intervenants de la TICAD 6 en 2016.

Cette prise de position commune avait mis en évidence une corrélation étroite entre la promotion de systèmes résilients de santé et la qualité de vie des populations africaines. Un domaine prioritaire qui était à l’ordre du jour de la réunion des hauts fonctionnaires de la TICAD VII que la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a abrité lundi 10 juin dernier.

La question devrait également nourrir les échanges entre les chefs d’État et de gouvernements africains, appelés à se regrouper au même endroit de Yokohama où aura lieu la cérémonie de remise du troisième Prix Hideyo Noguchi pour l’Afrique.