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Le ministre du Travail, chargé de la Réforme de l’administration, Hassan Idriss Samrieh, a présidé  jeudi 14 février dernier, au Kempinski, un atelier consacré à la restitution d’une étude sur la stratégie de réforme de l’administration publique, menée par des experts de GFA Consulting Group. Financé par l’Union Européenne, ledit atelier vise à appuyer l’action du gouvernement dans son effort de transformation de ses institutions. Outre le ministre du Travail, cet événement a réuni autour d’une table, le chef de la délégation de l’UE, Adam Kulach, le secrétaire exécutif chargé de la réforme de l’administration, Mohamed Awaleh Dirir, l’ambassadrice d’Allemagne à Djibouti, Anke Holstein, la représentante-résidente du PNUD à Djibouti, Fatima Elsheikh, le représentant de la Banque mondiale, Atou Seck, des hauts fonctionnaires de l’administration publique ainsi que des officiels de l’UE et ceux de l’ambassade de France.

La réforme est depuis 1997 au cœur de l’agenda de l’action de notre gouvernement. Cependant, par manque de résultat probant, pouvant corriger les dysfonctionnements qui accablent l’administration, le ministère du Travail a mobilisé cette année ses partenaires européens pour relancer ce processus et mettre en place, une réforme administrative moderne et efficace, au service de la population.

Justement l’atelier,  qui s’est tenu le jeudi 14 février dernier sous les lustres du palace Kempinski, était consacré à la restitution d’une étude sur la stratégie de réforme de l’administration publique, menée par des experts de GFA Consulting Group.

L’événement a vu la participation du ministre du Travail, chargé de la Réforme de l’administration, Hassan Idriss Samrieh, le chef de la délégation de l’UE, Adam Kulach, le secrétaire exécutif chargé de la réforme de l’administration,  Mohamed Awaleh Dirir, l’ambassadrice d’Allemagne à Djibouti, Anke Holstein, la représentante-résidente du PNUD, Fatima Elsheikh, le représentant de la Banque mondiale, Atou Seck, des officiels de l’UE et de l’ambassade de France, et des directeurs des ressources humaines de différents ministères et administrations publiques. 

Lors de la cérémonie inaugurale de cet atelier, le secrétaire exécutif chargé de la réforme de l’administration (SECRA), pour qui il s’agit d’une étape décisive pour une réforme ambitieuse, a rappelé que malgré les nombreux travaux entrepris depuis 2012, les résultats sont très encourageants, mais ils ne suffisent pas pour répondre aux impératifs de développement. 

«L’administration publique doit contribuer de manière effective à rendre les politiques plus adéquates aux besoins des citoyens et plus crédibles par rapport à l’ampleur des défis de développement », a ajouté M. Mohamed Awaleh Dirir.

C’était ensuite au tour du chef de la délégation de l’UE, Adam Kulach, de prendre la parole. Il a souligné que cette action permettrait à la population, d’être servi par une administration plus efficace dans l’optique d’une meilleure gestion de tous les dossiers.  

«C’est surtout important au moment où Djibouti a vraiment des ambitions de devenir un hub régional, un hub international du commerce, du transit, des échanges, de l’intégration régionale et intercontinentale», a-t-il lancé à l’endroit de l’assistance.

Selon, le diplomate européen, les deux choses les plus importantes dans une administration publique efficace c’est le développement de l’esprit de carrière et le choix d’administrateurs compétents. 

«L’engagement de l’Union européenne ne sont pas seulement des experts financés par nos moyens de l’aide au développement mais c’est aussi nos états membres qui ont des capacités à soutenir ces efforts. Et vous aurez accès aussi aux expériences variées de nos états membres pour toucher aux meilleures expériences qui se trouvent en lien au sein de l’UE mais aussi au sein de ses états membres», a-t-il indique-t-il pour conclure.

Dans son allocution, le ministre du Travail, chargé de la Réforme de l’administration, Hassan Idriss Samrieh, a mis en exergue que « sans l’appropriation collective des valeurs d’éthique, de transparence, d’efficacité et de professionnalisme il ne sera pas possible de fournir des services efficaces conformes aux attentes de la population ».

Selon lui, nos institutions doivent s’adapter aux exigences de la mondialisation qui impose rigueur, réactivité et efficience.

«Les objectifs poursuivis par les actions de réforme engagées, se présentent comme suit : disposer d’une administration qui puisse contribuer et renforcer la compétitivité de l’économie et du développement et améliorer la qualité des prestations à travers la mise en place d’une gestion de proximité, simplifier les procédures en vue d’améliorer le service rendu et d’assurer la transparence dans l’administration et l’usager. Le bénéficiaire final du programme est la population djiboutienne dans son ensemble, la croissance génératrice d’emploi et de revenu permettant d’améliorer le niveau de vie», a-t-il martelé avec insistance.

Afin que les participants soient imprégnés de la réalité de la réforme, de prendre connaissance des recommandations proposées et de débattre sur les actions à mettre en œuvre prioritairement pour améliorer les mesures de réforme, les experts de GFA Consulting Group ont présenté par la suite à l’assistance, les conclusions de l’étude menée. 

Rachid Bayleh