La présente restitution de l’évaluation du programme national de solidarité famille(PNSF) a montré que le transfert monétaire a eu plus d’effet positif sur la consommation alimentaire des ménages bénéficiaires par rapport aux autres domaines tel que l’éducation et la santé de la mère. Le PNSF a eu aussi un impact positif sur la dynamique de l’économie locale car elle a accru la vente des produits locaux.

Le ministère des Affaires sociales et des Solidarités (MASS) a organisé hier, au Sheraton, un atelier de présentation des résultats préliminaires de l’évaluation du programme national de solidarité famille (PNSF).

Cette première restitution de l’évaluation s’inscrit dans le cadre du traitement des résultats obtenus depuis la création du programme national de solidarité famille ainsi que sa diversification dans le milieu urbain que rural.

L’exercice a été conduit par la secrétaire générale du ministère des Affaires sociales et des Solidarités, Ifrah Ali Ahmed, la représentante du PNUD à Djibouti, Fatima El Cheikh, et une responsable de l’UNFD, Roukia.

Les participants, réunis autour de la table ronde, ont discuté de la méthodologie de l’évaluation, des résultats de l’enquête d’évaluation, de la présentation du caractère général des bénéficiaires, de la connaissance et perception du programme par le bénéficiaires, de l’impact du cash sur le bénéficiaires, des  services sociaux de base, et des conclusions de l’analyse du marché.

La présente restitution de l’évaluation du PNSF a montré que le transfert monétaire a eu plus d’effet positif sur la consommation alimentaire des ménages bénéficiaires par rapport aux autres domaines tel que l’éducation et la santé de la mère. Le PNSF a eu aussi un impact positif sur la dynamique de l’économie locale car elle a accru la vente des produits locaux.

L’objectif étant d’évaluer l’impact du  transfert monétaire sur les conditions de vie des  bénéficiaires du programme en milieu urbain et rural tels qu’Ali-Addeh, Ali Dada et bien d’autres localités. Les intervenants ont émis plusieurs recommandations sur la pauvreté qui reposaient sur l’IPM (Indice de pauvreté Multidimensionnelle).

Citons notamment l’hiérarchisation des ressources et la réduction de leurs privations pertinentes dans l’ensemble du pays, l’utilisation de l’IPM en tant qu’indice de mesure de la pauvreté.