La représentation de l’organisation internationale pour les migrations(OIM) à Djibouti, en collaboration avec le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI) a présenté dimanche après-midi, dans  la salle de réunion du ministère, le rapport final de l’étude intitulée : « Renforcer les capacités sur les mécanismes de transfert de fonds vers un investissement productif de la Diaspora Djiboutienne ».

La cérémonie s’est déroulée en présence de la cheffe de mission de l’OIM au pays, Lalini Veerassamy, du directeur des relations multilatérales au MAECI, Guelleh Idriss Omar, de la directrice des affaires juridiques du MAECI, Marie Natalis, du président de Global Djibouti Diaspora, et du directeur général du Fonds de développement économique de Djibouti(FDED), Ali Daoud Houmed. Financée par l’ « ACP EU Migration Action », cette initiative devrait apporter des solutions concrètes aussi bien en termes d’identification et de ciblage de la diaspora qu’en termes de réflexions stratégiques sur la mobilisation des fonds de la diaspora pour des projets d’investissements à Djibouti.  A l’issue de l’étude, treize (13) recommandations ont été formulées. Il s’agit de la création d’un conseil supérieur de la diaspora djiboutienne, de  la conception et la mise en œuvre d’une stratégie d’information et de communication avec la diaspora pour plus de proximité et une meilleure capitalisation des ressources et des compétences de la diaspora , du développement d’un système d’information intégré et d’une plateforme de communication avec la diaspora , du renforcement des capacités de la direction des affaires juridiques et consulaires et l’instauration des mécanismes de coordination.  Sur  le plan technique, les recommandations ont porté sur  les procédures de remontée de l’information auprès de la Diaspora de l’approfondissement de la connaissance et du partage des données sur les transferts de fonds à Djibouti ainsi que l’amélioration de la transparence sur les coûts des transferts de fonds et le renforcement de la concurrence entre les sociétés de transferts d’argent pour l’émergence des dispositifs de transferts alternatifs (plateformes de transferts en ligne et M-banking) … Le directeur des affaires multilatérales du MAECI a qualifié cette étude d’ « opportune ».

« Cette étude tombe à point nommé, car elle servira désormais de base pour toutes les questions de fond », a déclaré en substance M. Guelleh Idriss Omar. De son côté, la chargée de mission de l’OIM à Djibouti a tenu à remercier toutes les personnes qui ont contribué  de prés ou de loin à l’élaboration de cette étude. « Je voudrais préciser que cette étude est destinée à aider la diaspora où qu’elle se trouve », a précisé Mme Lalini Veerassamy.

Quant au directeur général du FDED, Ali Daoud Houmed, il a souligné que cette étude allait servir de base pour travailler et améliorer les questions relatives au transfert de fonds dans notre pays. Bref, il n’a pas manqué de féliciter l’OIM et le MAECI pour l’élaboration de ce document de référence.

N. Kadassiya