Le ministère de la justice et des affaires pénitentiaires chargé des droits de l’homme a organisé il y a quelques jours un deuxième atelier de sensibilisation sur la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic illicite des migrants dans les régions du Nord, Obock et Tadjourah.

Ces régions connaissent une forte affluence de migrants et refugiés  et  ces ateliers avait pour but d’attirer l’attention des communautés qui y vivent et travaillent  des risques de traite liés à la vulnérabilité des personnes déplacées et des migrants illégaux.

Les discussions autour de deux thèmes ont été riches en information et recommandations. Toutes ces suggestions seront incorporées dans le prochain plan d’action sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic illicite des migrants.

Il faut savoir que la traite est un enjeu majeur dans le contexte des nouvelles mobilités, d’où la nécessité d’adopter une approche basée sur la vigilance.

Les officiers de la gendarmerie, de la police, des garde-côtes, des forces armées, ainsi que les représentants du ministère de la femme et de la famille, du ministère des affaires sociales et des solidarités, du  ministère de la santé et du ministère des affaires musulmanes ont participé à ces ateliers, sans oublier les membres des conseils régionaux des deux villes et  des représentants de différentes associations.

A noter que ces ateliers qui se sont déroulées dans toutes les régions de l’intérieur étaient organisés dans le cadre de la semaine nationale de la lutte contre la traite humaine. Ces activités s’inscrivent dans le cadre du projet intitulé «  Programme régional africain pour la migration » financé par les Etats-Unis et mis en œuvre par l’OIM.

 N. Kadassiya