La ministre de la Femme et de la Famille, Moumina Houmed Hassan, a présidé samedi dernier au siège de l’UNFD la séance solennelle de lancement d’un atelier de formation  des nouveaux comités de gestion communautaire (CGC).  Organisées du 2 au 6 mars prochain par l’Union nationale des femmes djiboutiennes, ces assises portent sur l’approche  participative de la gestion communautaire.

Cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre de la gestion du programme communautaire de promotion et de protection des droits humains appelé programme « Salam » qui cible divers domaines  tel que l’éducation, l’environnement, la protection des enfants contre toutes formes de violence, la promotion de l’abandon de toute forme d’excision, l’enregistrement des naissances et la lutte contre les mariages précoces.

Cette formation revêt une importance capitale car il s’agit de renforcer les compétences de sept nouveaux comités de gestion communautaire issus de la cité d’Einguella et du quartier 3 au niveau de Djibouti-ville, de Dorra, Assassan, et Oroboro des régions du nord du pays et d’As-Eyla et Yoboki dans les régions du sud.

En effet, la formation répond au besoin de faire bénéficier aux membres et leaders communautaires d’un certain nombre de compétences technique, managériale et organisationnelle ainsi qu’en leadership, en renforcement d’estime de soi, en impulsion et prise d’initiatives, en planification et en programmation.

Dans son discours, la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Billil, a rappelé que « les 23 comités de gestion communautaire existant depuis 2014 ont fourni des résultats encourageants et prometteurs, d’où la nécessité d’élargir ce programme dans d’autres sites. C’est la raison pour laquelle 7 nouveaux CGC ont été créés en 2018 repartis dans la capitale et les cinq régions de l’intérieur ». Elle a également  souligné qu’ « à travers cette formation, ces nouveaux membres vont être renforcés sur les techniques de communication et sur leur rôle en matière d’engagement communautaire ».

La représentante de l’UNICEF à Djibouti, Djanabou Mahondé, a quant à elle, rendu hommage aux efforts et aux actions du ministère de la Femme et de la Famille et de l’UNFD « pour la promotion de la femme djiboutienne en tant qu’actrice a part entière dans le développement socioéconomique de sa communauté et du pays, offrant ainsi un environnement favorable a la réalisation des droits des femmes et des enfants ».

Ilyas Mahmoud