Les équipes mobiles de la direction de l’hydraulique rurale (DHR) sont régulièrement dépêchées dans des zones d’intervention où elles mènent des activités de mobilisation sociale et de sensibilisation. Ces causeries de proximité y sont ponctuées de vibrants plaidoyers en faveur d’une appropriation collective des exigences de la gestion participative des points d’eau. Un préalable dont la satisfaction minimise le gaspillage des ressources hydrauliques disponibles.

Les adductions d’eau potable (AEP) constituent le fer de lance des programmes d’alimentation en eau potable de la direction de l’hydraulique rurale(DHR) du ministère de l’Agriculture. Elles connectent les gros villages, forts de plus de cinq cent(500) ménages, avec les forages avoisinants.  Les habitants d’Assa Eyla, de Daasbiyo, et de Holl-Holl en sont les plus heureux de nos jours. Ces usagers ont vu leurs adductions d’eau potable faire l’objet d’une entière rénovation ces dernières années.

Leur sentiment est partagé par les communautés respectives de Sankal, de Kontali, et d’Assa Guella où des ouvrages hydrauliques similaires ont été mis en place entre 2013 et 2018.

De telles réalisations sont allées de pair avec des installations de latrines sous les toits des foyers bénéficiaires, et de distributions des produits adéquats quant au traitement de l’eau. L’hygiène s’en trouvait améliorée.

Ce qui a permis de réduire les risques de prolifération des maladies d’origine hydrique comme les diarrhées, et les dysenteries pour ne citer que celles-là.

Autre info : la mise en service des adductions d’eau potable a eu une incidence positive sur le développement local des villages qu’elles approvisionnent en eau potable.

Ces acquis d’ordre sanitaire et socioéconomique ont été rendu possibles grâce au sens de l’engagement de la direction de l’hydraulique rurale et au soutien financier des partenaires au développement tels que l’UNICEF, la FAO, la Banque africaine de développement (BAD), la  Banque mondiale(BM), et l’Union européenne (UE).

Il importe maintenant de les consolider davantage. Le défi est de taille. Il est à la portée des parties prenantes.

Pourvu que les communautés villageoises soient à même de s’impliquer pleinement dans la pérennisation des adductions d’eau potable.

En connaissance de cause, la DHR a fait sienne le choix d’une gestion participative dans cette optique. Ses équipes mobiles sont régulièrement dépêchées dans des zones d’intervention où elles mènent des activités de mobilisation sociale et de sensibilisation. Ces causeries de proximité y sont ponctuées de vibrants plaidoyers en faveur d’une appropriation collective des exigences de la gestion participative des points d’eau. Un préalable dont la satisfaction minimise le gaspillage des ressources hydrauliques disponibles.

Le renforcement de la résilience des populations rurales face au réchauffement climatique est à ce prix.

Source : DHR