Le Président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a regagné hier, en milieu d’après-midi, le pays au terme de sa participation au 30ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la Ligue arabe qui s’est tenu la veille à Tunis, en Tunisie.

Ce sommet a été ponctué de plusieurs interventions des dirigeants du monde arabe, dont celle remarquée du chef de l’Exécutif djiboutien.

En effet, le Président Guelleh a fait un vibrant plaidoyer en faveur d’une prise de conscience des élites et forces vives arabes de leur responsabilité collective, celle qui est de sortir des crises auxquelles est confrontée la région arabe.

Il a appelé de ses vœux la réalisation d’une unité qui soit au dessus des rivalités dans la défense des causes qui tiennent à cœur les opinions publiques arabes, notamment les droits légitimes du peuple palestinien et le rejet de la reconnaissance de l’actuel locataire de la Maison Blanche de la souveraineté d’Israël sur le Golan occupé.

Aussi, la raison doit l’emporter sur les passions. Quand il s’agit de veiller au respect des intérêts vitaux, à fortiori convergents, des pays membres de la Ligue arabe, de répondre aux attentes de leurs peuples dans la construction d’un avenir meilleur.

La concrétisation de ces priorités communes nécessite la mise en place d’un dispositif de coordination et des mécanismes efficaces qui puissent assurer le maintien d’une sécurité globale dans les pays arabes et contrecarrer toute ingérence extérieure dans leurs affaires intérieures. L’une ne va pas sans l’autre si l’on suit jusqu’au bout le raisonnement du Président Guelleh qui a appelé au sursaut politique des sphères de décisions du bloc arabe dans ce sens. L’après sommet de Tunis en sera-t-il fait ainsi ? Espérons.