Le gouvernement djiboutien a validé mardi dernier en conseil des ministres l’élargissement de la commission nationale de l’énergie (CNE) afin de mieux coordonner le secteur.
Selon le ministre de l’Energie chargé des Ressources Naturelles, Yonis Ali Guedi, cette initiative vise à mettre en place une rationalisation du processus national de coordination entre les différents acteurs dans la mise en œuvre des projets d’énergie dans ce pays.
M. Yonis Ali Guedi a rappelé par ailleurs dans un communiqué publié à l’issue de ce conseil que ce projet d’élargissement des membres de la CNE fait suite à la mise en place des nouvelles institutions dans le secteur de l’Energie et autres intervenants en lien avec ce dernier. “L’adoption de ce projet va consolider les actions de cet organe et influencer positivement la stratégie nationale de développement de l’Energie en République de Djibouti”, a-t-il fait savoir.
Composée de huit membres, cette commission aura pour mission d’assurer la coordination des projets d’énergie, et plus généralement d’entreprendre les études de toutes les mesures concourant à mieux coordonner le développement énergétique du pays.
Elle est chargée d’intervenir dans les domaines stratégiques du développement des énergies notamment les études, la prospection, la recherche, l’exploration, l’exploitation, la commercialisation de toutes les formes d’énergie aussi bien classiques (pétrole, gaz, bois…) que les énergies nouvelles et renouvelables (solaire, éolien, géothermique, marémotrice…)
Djibouti, qui utilise actuellement 65% d’énergie hydroélectrique en provenance de la ligne d’interconnexion avec l’Ethiopie voisine, ambitionne de devenir à l’horizon 2025 la première nation africaine à utiliser 100% d’énergie verte.
D’une superficie de 23.000 km2, le pays est l’un des pays les plus ensoleillé du monde. Disposant également d’un potentiel en géothermie estimé à plus de 1000MW, Djibouti a opté pour une stratégie nationale énergétique orientée vers le développement durable, tout en capitalisant sur sa position géostratégique qui la place au croisement de la mer Rouge et de l’océan Indien.
NMS