Une équipe de techniciens du ministère de la Femme et de la Famille (MFF) sillonne depuis le 2 décembre dernier les régions de l’intérieur du pays. Il s’agit cette fois-ci de mettre en place des comités chargés de la gestion des mutuelles de développement communautaire suite au lancement de ce projet en juillet 2018. 

Améliorer les conditions de vie des femmes et filles djiboutiennes, et plus particulièrement celles du milieu rural, est une des priorités de notre gouvernement qui, pour y parvenir a élaboré un programme qui consiste à les autonomiser économiquement. Pour accroître la résilience des femmes du milieu rural, il est crée des mutuelles de développement communautaire grâce auxquelles elles pourraient accéder aux opportunités économiques du pays et aux crédits, et exercer des activités génératrices de revenus.

Lancé par le ministère de la Femme et de la Famille (MFF) en juillet 2018, il s’avère donc nécessaire d’outiller les femmes du milieu rural sur le fonctionnement et la gestion de la caisse, des mutuelles de développement communautaire. C’est du moins, la mission des cadres du MFF qui sillonnent depuis le 2 décembre dernier les différentes localités des régions de l’intérieur du pays.  Ce programme de formation, qui se déroulera jusqu’au 28 décembre prochain, vise à inculquer au public-cible les techniques de gestion de la caisse des mutuelles communautaires. Il touchera les comités de gestion de 22 localités du pays.

A ce jour, 42 mutuelles de développement communautaire, qui regroupent quelque 6524 femmes, ont été créées sur l’ensemble du territoire national. Dans cette perspective, le MFF  a mis en place ce projet intitulé «Mutuelles Communautaires Rurales» qui vise à assurer non seulement l’accès des communautés rurales aux services sociaux de base et à promouvoir l’harmonisation des démarches des différents programmes et projets en faveur de la résilience des populations vulnérables des régions rurales.

Institutionnalisé par décret le 27 novembre 2018, le projet  de «mutuelles communautaires» est un outil efficace dans la lutte contre la vulnérabilité des femmes du milieu rural dans la mesure où il leur permettra de participer au processus de développement local.  

Rachid Bayleh