Le chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Zakaria Hassan Aden, a récemment créé une brigade d’intervention cynophile au sein de l’aéroport international de Djibouti(AID). L’initiative répond au souci du gouvernement de renforcer la sécurité des personnes et des biens dans l’enceinte aéroportuaire de la capitale.

Dans cette optique, un sous-officier de la gendarmerie nationale a été envoyé en France où il a bénéficié d’une formation de quatre mois. Le gendarme maître-chien consacre plusieurs heures par jour à l’entraînement de son animal. Selon sa spécialisation, il lui apprend à retrouver un objet ou une personne à partir de son odeur, à marquer un arrêt face au danger (chien d’avalanche), à flairer des substances particulières dans des environnements complexes (drogue, explosif, monnaie, etc). Ce travail est impératif et conditionne la bonne réussite des opérations de sécurisation de l’aéroport d’Ambouli. Autant que possible, ces exercices sont réalisés dans des conditions extrêmes qui se rapprochent de la réalité : feu, eau etc. Hormis le dressage, le gendarme maître-chien apporte à l’animal tous les soins nécessaires à sa santé (nourriture, propreté…). C’est depuis le 14 juillet 2018 que la brigade d’intervention cynophile est opérationnelle dans les locaux de l’aéroport international de Djibouti (AID).  Ce premier binôme a été installé dans un local construit à cet effet par la direction de l’AID.

Ainsi, le gendarme, maître chien, dispose d’un chien formé à la détection d’explosifs et d’armes à feu et est chargé d’apporter un contrôle sécuritaire au sein de l’Aéroport International de Djibouti.

A noter qu’un deuxième-maître-chien de la gendarmerie nationale a été suivi en septembre 2018 une formation en France. Il s’agit pour la hiérarchie de ce corps régalien d’augmenter l’effectif de sa brigade cynophile. Laquelle devrait compter six maîtres-chiens et leurs chiens capables de détecter d’explosifs, d’armes à feu et de drogues ou de retrouver des personnes disparues dans les deux années à venir selon les prévisions du chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Zakaria Hassan Aden.

Zouhour