Le président du conseil régional de Dikhil, Abdourahman Yonis Arreh, également président du Forum panafricain de la région de l’Afrique de l’Est, accompagné du secrétaire permanent de l’Association Nationale des Collectivités Locales Djiboutiennes (ANCLD), Mahamoud Ali Abdillahi, a pris part aux travaux du forum international de la coopération et des partenariats locaux, qui se sont déroulées du 25 au 26 mars dernier à Saïdia, au Maroc. Il s’agit ici de rechercher les meilleures formes de partenariat permettant d’accroître l’impact sur le développement des localités en mutualisant les moyens et les ressources disponibles. Organisé conjointement par la région de l’Oriental au Maroc et celle du Grand-Est en France, ce forum de 2 jours permettra aussi de nouer des liens de partenariats bilatéraux et multilatéraux entre les collectivités et institutions issues des pays africains et européens.
Une cinquantaine de responsables, issus de collectivités africaines et européennes, ont participé au forum international de la coopération et des partenariats locaux qui s’est tenu du 25 au 26 mars dernier à Saïdia, ville de la province de Berkane, dans la région de l’oriental au Maroc. Organisé par cette région marocaine et celle du Grand-Est en France, ce forum avait pour objectif de rechercher les meilleures formes de partenariat permettant d’accroître l’impact sur le développement local en mutualisant les moyens et les ressources disponibles.
Notre pays était représenté par le président du conseil régional de Dikhil, Abdourahman Yonis Arreh, également président du Forum panafricain de la région de l’Afrique de l’Est, et le secrétaire permanent de l’Association Nationale des Collectivités Locales Djiboutiennes (ANCLD), Mahamoud Ali Abdillahi.
Les discussions entre les participants des différentes délégations tournaient autour de plusieurs axes. Citons notamment l’intégration régionale, élément indispensable des modèles de développement, la responsabilité des élus et leaders des collectivités territoriales dans le développement et l’unité de l’Afrique, l’attractivité et la compétitivité des territoires, et l’industrie culturelle comme outil de développement et de rapprochement des territoires.
Lors une brève allocution prononcée à cette occasion, le président du conseil régional de Dikhil, Abdourahman Yonis Arreh, a indiqué que ce forum est une véritable plateforme de mutualisation des ressources afin de réaliser des objectifs communs dans le cadre d’une programmation annuelle et pluriannuelle adossée à un contenu opérationnel.
Les panélistes des différentes délégations ont examiné les moyens de promouvoir la compétitivité et l’attractivité des collectivités territoriales susceptibles de relancer le développement socio-économique de ces entités.
Pour les organisateurs, la coopération internationale décentralisée constitue un atout aux mains des collectivités territoriales, visant à favoriser la prospérité commune, le développement local et la gouvernance des territoires dans le cadre d’une relation basée sur le respect et les intérêts mutuellement profitables.
A noter que la cérémonie d’ouverture a été marquée par la signature de conventions de coopération et de partenariat et de protocoles d’entente entre des collectivités territoriales marocaine, européenne et africaine, intéressant notamment les domaines de la santé, de la formation, de la promotion des compétences et du coaching territorial.
Rappelons aussi qu’une charte de coopération décentralisée entre les collectivités territoriales Africaines et Européennes a été signée à l’issue de ce forum. Celle-ci préconise notamment le renforcement des complémentarités et l’échange d’expériences entre les entités territoriales et leur mise en réseau pour garantir la pertinence, la pérennité et la complémentarité des projets ainsi que la cohérence globale des appuis. Par ailleurs, elle met aussi l’accent sur la nécessité de choisir en toute indépendance l’opportunité des actions communes à conduire en répondant aux besoins réels exprimés par les partenaires, ainsi que de se doter de moyens et d’outils internes d’évaluation, de contrôle et de suivi du programme de coopération commun.
Rachid Bayleh