D’un côté, le manque d’eau potable  pénalise les filles en milieu rural parce que privées d’éducation. Le choix est cornélien. Il amène les parents à sacrifier la scolarité de leurs filles au détriment des taches ménagères dans les localités reculées. De l’autre, l’accès à la ressource vitale est de nature à saper les résistances culturelles issues de la mentalité patriarcale dans les zones rurales. L’alimentation sécurisée en eau potable y est pour beaucoup. Résultat: les communautés pastorales sont enclines à envoyer leurs fillettes user leurs uniformes scolaires sur les bancs des écoles rurales à l’instar de leurs congénères masculins. 

L’eau est une source de vie. Elle est aussi une source de parité dans les écoles rurales. La première affirmation relève de l’évidence et la seconde du constat tiré de notre vécu professionnel.

D’un côté, le manque de la ressources vitale pénalise les filles parce que privées d’éducation. Le choix est cornélien. Il amène les parents à sacrifier la scolarité de leurs filles au détriment des taches ménagères. Surtout l’approvisionnement en eau potable que les écolières marginalisées et leurs mères respectives doivent puiser d’un ouvrage hydraulique, distant de plusieurs kilomètres de leurs campements ruraux. 

Leurs allers et retours, effectués parfois sous un soleil de plomb, marquent la résurgence des stéréotypes de la société patriarcale. Lesquels cantonnent la femme et la fille au rôle d’éternelle assistée ou de main d’œuvre corvéable à merci. 

De l’autre, l’accès à l’eau potable est de nature à saper les résistances culturelles issues de la mentalité patriarcale en milieu rural. L’alimentation sécurisée en eau y est pour beaucoup. Car les communautés pastorales sont enclines à envoyer leurs fillettes user leurs uniformes scolaires sur les bancs des écoles rurales à l’instar de leurs congénères masculins. Ce diagnostic  réaliste a valu au MAEPE-RH et au MENFOP de mutualiser leurs moyens en vue de généraliser l’approvisionnement en eau potable des établissements scolaires de manière durable dans les localités reculées. Un programme ambitieux dont le maître d’œuvre est la direction de l’hydraulique rurale.

En effet, la DHR réalise des adductions d’eau potable(AEP) au sein des écoles rurales. Des AEP selon notre jargon professionnel qui sont reliées aux forages les plus proches un peu partout sur le territoire national.

Résultat: la parité scolaire monte en flèche  ans les localités reculées. La tendance s’accompagne du relèvement de la qualité de l’hygiène et la santé  dans les écoles des contrées rurales. Le sourire inestimable des fillettes et garçonnets, que les agents de la DHR croisent ici et là au gré de leurs déplacements, nous conforte dans ce sens.

Surtout, la joie contagieuse des petites filles laisse entrevoir une réalité, celle que l’eau est une source de parité dans les écoles rurales.

Source : DHR