La salle de réunion de l’organisation internationale pour les migrations a abrité hier la 2ème réunion du comité de pilotage du projet intitulé « Engager la diaspora djiboutienne par le développement d’une stratégie nationale et une cartographie ». Ce projet résulte de la volonté du gouvernement de notre pays à institutionnaliser son engagement auprès de la diaspora à travers l’élaboration d’une stratégie nationale.

Le directeur des relations multilatérales du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération international e(MAECI), Guelleh Idriss Omar, a présidé hier la seconde réunion du comité de pilotage du Projet«Engagement de la Diaspora Djiboutienne par le développement d’une stratégie nationale et une cartographie  » mise en œuvre conjointement par l’OIM et le MAECI.

La directrice juridique du ministère des affaires étrangères Marie Natalis, le président de Djibouti Global Diaspora,  Robleh Ali, et le représentant de la GDD à Djibouti, Abdoulkader Mohamed Ali, ainsi que plusieurs représentants de départements sectoriels ont pris part à cette journée.

Cette seconde réunion s’inscrit dans le prolongement de la première rencontre sur la mobilisation et l’engagement de la diaspora dans le développement socio-économique de notre pays qui s’était tenue au mois de janvier dernier au palais du peuple.

Durant deux jours, plusieurs représentants de différents ministères mais aussi de la diaspora djiboutienne avaient  discuté  ensemble des moyens à adopter en vue d’une meilleure intégration de la diaspora dans les différents programmes  entrepris par notre pays.

Après un bref mot de bienvenue du directeur des relations multilatérales du MAECI, la chargée de ce programme au sein de l’OIM, Ifrah Abass, a effectué une présentation de la journée.

Elle est, par la suite, revenue sur les avancées qui ont été réalisées dans le cadre de ce programme.

En effet, le projet «  Engager la diaspora djiboutienne par le développement d’une stratégie nationale et une cartographie » a été financé par l’organisation internationale pour les migrations à hauteur de 200 000 Dollars US et devra s’étaler sur une période de 24 mois.

Le représentant de la GDD à Djibouti, Abdoulkader Mohamed Ali, a quant à lui présenté son association, qui, regroupe des membres de la diaspora installés Belgique en Grande Bretagne, en Hollande, en France, dans les Pays Scandinaves, au Canada, et aux Etats-Unis. La GDD est une organisation indépendante, non partisane et à but non lucratif qui s’engage auprès des communautés de la diaspora Djiboutienne afin de les connecter avec le gouvernement, les institutions publiques, le secteur privé, la société civile, et les ONG internationales et, ce dans un effort de collaboration pour soutenir le développement économique et social de Djibouti.

Cette association a pour but d’agir comme un réseau regroupant les diasporas djiboutiennes du monde entier sous un même parapluie en vue de promouvoir et de soutenir les initiatives centrées sur la diaspora en matière d’investissement et d’entrepreneuriat, de philanthropie, de volontariat et d’innovation à Djibouti.

La seconde réunion du comité de pilotage sur l’engagement de la diaspora djiboutienne s’est poursuivie par la présentation du portail web « Diaspora », développé par le jeune Mohamed Gohar Hamadou, consultant dans le cadre de l’élaboration de cette plateforme. Désormais, tous les membres de la diaspora djiboutienne installée un peu partout dans le monde, pourront grâce à cette plateforme s’informer des opportunités d’investissement existant à Djibouti, ou tout simplement suivre l’évolution de notre pays.

La journée s’est clôturée par la présentation de la cartographie réalisée par un consultant. Ce dernier a défini la méthodologie et le plan d’action à adopter en vue de l’élaboration du profilage et de la cartographie.

Il est à noter que plusieurs études ont prouvé que la diaspora représentait une force non négligeable. Installés un peu partout dans le monde, les membres des différentes diasporas contribuent énormément au développement de leurs pays respectifs. Par le transfert d’argent, la construction d’écoles, leurs actions sociales pour aider les plus démunis, leurs implications à tous les niveaux restent considérables. C’est pourquoi le gouvernement cherche à faire de la Diaspora djiboutienne un partenaire à part entière dans le développement de notre pays. (Lire aussi en page 6)

N. Kadassiya