Le président de la Chambre de commerce de Djibouti(CCD), Youssouf Moussa Dawaleh, a invité jeudi dernier les acteurs de la communauté d’affaires à une journée d’information et de sensibilisation sur la 7ème session de la TICAD qui se tiendra en août prochain au Japon. Les ambassadeurs Ahmed Araita et Koji Yonetani, ont assuré le travail de promotion et ont tenté de convaincre les opérateurs privés à faire le déplacement.  

En août 2019, la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique se tiendra à Yokohama. Sous le thème “L’Afrique et Yokohama, une passion commune pour le futur”, la ville de Yokohama est en train de préparer le terrain pour accueillir de nouveau la TICAD sur ses rives.

Près de 500 participants sont attendus dont des chefs d’État et de gouvernements, des représentants d’organisations internationales et régionales, des organisations des sociétés civiles, des ONG et des opérateurs du secteur privé.

Cet événement majeur traitera de la thématique centrale du développement du continent africain en réunissant autour de la table les décideurs politiques, les opérateurs privés ainsi que la société civile.

C’est pourquoi le président de la Chambre de commerce de Djibouti(CCD), Youssouf Moussa Dawaleh, en collaboration avec les ambassadeurs Ahmed Araita, représentant notre pays au japon, et Koji Yonetani, diplomate japonais en poste à Djibouti, a organisé une réunion d’information et de sensibilisation sur le prochain sommet afro-nippon, jeudi dernier au siège de la CCD. 

L’occasion pour M. Dawaleh de faire un long plaidoyer sur les relations bilatérales entre notre pays et le Japon. Des échanges économiques et commerciaux solides et toujours en croissance qui encouragent tout un chacun à en tirer le meilleur parti, a-t-il fait valoir.

Ensuite, il a évoqué le format inédit de la TICAD 7 qui veut rassembler les décideurs politiques et les opérateurs privés ainsi que les sociétés civiles africaines autour des décisions importantes à prendre pour favoriser et accélérer le développement de l’Afrique.

Des éclairages sur le format inédit de la TICAD 7.  Un message fort relayé par l’ambassadeur du Japon à Djibouti, Koji Yonetani, qui a apporté une série d’informations et de précisions sur ce nouveau format de la septième édition de la TICAD. Il a d’abord souligné la volonté des autorités nippones à créer des liens entre les secteurs privés africains et japonais. Le diplomate japonais a appelé aussi les hommes d’affaires djiboutiens à se déplacer au Japon pour rencontrer leurs pairs japonais en vue tisser des liens d’affaires. Il a annoncé les facilités et les moyens d’accompagnement prévus par les autorités de Tokyo pour les modalités de déplacements ainsi que le séjour et la participation aux travaux de la TICAD. L’ambassadeur Koji Yonetani a enfin fait une courte présentation sur l’agenda de la TICAD 7 ainsi que les évènements culturels et artistiques prévus en marge du Forum.

Le Japon croit au potentiel de l’Afrique. De son côté, l’ambassadeur Ahmed Araita a d’abord rendu hommage au président de la CCD qui a boosté le travail de la chambre consulaire et a même réussi à prendre les rênes de la chambre panafricaine de commerce. Il a rappelé que le Japon a cru au potentiel de l’Afrique avant le reste du monde en lançant la TICAD dès la fin des années 90. Depuis lors, les relations entre le Japon et l’Afrique sont au beau fixe et s’accroissent de jour en jour, a-t-il déclaré. Puis il est revenu sur la TICAD 7 qui prévoit un dialogue public-privé-société civile et une forte implication du patronat japonais qui attend à faire connaissance du patronat africain afin d’étudier les opportunités d’investissements et les potentialités commerciales de notre continent.

Il a enfin annoncé que le Japon a mis en place à la Banque africaine de développement(BAD) un fonds pour aider les start-up et les jeunes entrepreneurs qui pourront participer aux travaux de la TICAD 7 grâce à ce dispositif appelé Enhancing private sector in Africa, EPSA de son acronyme anglais.  

Les participants ont eu l’occasion d’avoir des éclaircissements sur les modalités de participation ainsi que les facilités de déplacements prévus par la chancellerie diplomatique du Japon à Djibouti. L’ambassadeur Koji Yonetani a mis l’accent sur la nécessité de déposer rapidement les demandes de visas et faire rapidement les réservations de billets afin d’éviter les embouteillages de dernières minutes. C’est dans un  enthousiasme général que la réunion s’est achevée. Vivement donc la TICAD 7 en août prochain, disaient en chœur les opérateurs du secteur privés, réunis jeudi dernier dans les locaux de la CCCD.

MAS