Le centre d’étude et de recherche de Djibouti (CERD) a abrité jeudi dernier en son sein un atelier de réflexion sur le système nominal et l’acte de nommer les langues couchitiques et sémitiques parlées dans la Corne de l’Afrique. L’événement a réuni sur place le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Dr Nabil Mohamed Ahmed, le directeur général du CERD, Dr. Jalludin Mohamed, le directeur de l’institut des langues de Djibouti, Mohamed Hassan Kamil, des chercheurs, des universitaires, des poètes, et des lycéens.

Un atelier de réflexion sur le système nominal et l’acte de nommer dans les langues couchitiques et sémitiques parlées dans la Corne de l’Afrique s’est tenu jeudi dernier au sein de l’institut des langues du centre d’étude et de recherche de Djibouti (CERD).  Organisée par l’institut des langues, cette rencontre a réuni un bon nombre de spécialistes  internationaux et européens en langues étrangères.

Ces assises ont été présidées par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Dr Nabil Mohamed Ahmed.  Il a ainsi été question des systèmes nominaux et l’acte de nommer dans les langues couchitiques et sémitiques parlées dans les pays de la Corne de l’Afrique.

Les participants  ont commencé leurs débats par la présentation des langues somali, afar et tigran afin de mettre en lumière leur origine historique dans la région.

Les spécialistes ont abordé aussi la structure morphologique et la lexicographique des noms, la composition nominale phono-morphologique, syntaxique et sémitique en somali et afar et les systèmes du genre des noms singulier et pluriel des noms en somali. 

D’emblée, le directeur général du CERD  s’est félicité de l’initiative entreprise par le directeur de l’institut des langues pour la tenue de cette conférence de réflexion sur les langues sémitiques. Toutefois, Dr. Jalludin Mohamed a rappelé l’importance que revêtent les échanges de connaissances autour des  langues couchitiques et sémitiques au niveau local et régional.

Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a soulevé l’intérêt de ce type de rencontre.

« On s’intéresse d’abord aux langues qui nous tiennent  à cœur. Tant ces langues ont une histoire et ont évolué au fil du temps », a-t-il déclaré.

Dr Nabil Mohamed Ahmed n’a pas manqué de saluer les contributions des chercheurs internationaux, plus particulièrement européens,- français, italien et allemand-, au succès de cet atelier.

Souber