Consultations régionales pour la mise en place d’un numéro national d’identification et d’un registre national des personnes physiques

Dans le cadre de la mise en place du système biométrique à Djibouti, le président par intérim du comité technique en charge du suivi de la bonne exécution de ce projet, Ahmed Omar Djama, s’est rendu lundi dernier à Tadjourah. Cette visite est la seconde étape, après Obock la veille, d’une large tournée régionale qui durera cinq jours et dont l’objectif est d’examiner les forces, les faiblesses, les risques et les opportunités du système d’état civil à Djibouti.

Dans cette tournée, M. Ahmed Omar Djama était accompagné d’une forte délégation comprenant notamment la maire de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, le secrétaire général du ministère délégué à la Décentralisation, Mohamed Issa Faradj, le directeur général adjoint de la CNSS, Abdoulkader Dini Abdoulkader, ainsi que de hauts cadres de plusieurs départements ressources impliqués dans la mise en place du registre national des personnes physiques tel que le ministère de la Justice représenté par Kadira Mohamed, magistrate à la Cour, l’ANSIE ou encore l’ANPH.   

                          

Tant à Tadjourah qu’à Obock, les membres du comité technique chargés de la mise en place du système biométrique à Djibouti ont eu des réunions de concertation avec une assemblée composée du préfet de la région, des sous-préfets, du président du conseil régional, des okals (chefs religieux, coutumiers et traditionnels), des agents de l’état civil, des représentants de la société civile, des responsables de centres de santé, des directeurs d’école, des agents de la police ainsi que d’hommes et de femmes issus des zones rurales et des localités reculées du pays. A savoir que, dans l’état actuel, le système d’état civil présente des fortes lacunes qui impactent aujourd’hui la vie de nombreux individus qui échappent encore au système d’enregistrement des naissances, notamment les enfants nés dans les zones rurales reculées ou celles où n’existent pas encore de centres d’état civil fonctionnels. Aussi, avec la loi n° 39/AN/19/8ème L du 21 janvier 2019 portant identification des personnes physiques en république de Djibouti, création du numéro national d’identification et établissement d’un registre national, ainsi que son décret d’application, l’assainissement et la réforme du système de l’état civil devient désormais une question prioritaire qui doit faire l’objet d’une réflexion à l’échelle nationale à laquelle il faudra apporter des solutions urgentes, afin de mettre en application la loi en bonne et due forme.

C’est l’objectif même de cette tournée des régions, à l’issue de laquelle toutes les recommandations seront réunies et appliquées afin de garantir un système d’état civil fiable et d’assurer ainsi la réussite du projet de mise en place du système biométrique.

Source : Mairie de Djibouti