Dans la journée du dimanche 16 décembre 2018, le chef d’état-major général des Armées, le général de corps d’armée Zakaria cheikh Ibrahim, a assisté au retour des premiers éléments du bataillon Hill 4 au pays. Ces soldats des forces armées djiboutiennes (FAD) étaient en provenance de  Jalalaqsi dans le secteur 4 de la Somalie sous commandement militaire djiboutien.

Leur arrivée s’inscrit dans une rotation avec des militaires bataillon Hiil 6, la première d’une longue série qui va durer 15 jours. Ce premier groupe de soldats du bataillon Hiil 4 a quitté Jalalaqsi tôt dans la matinée de dimanche dernier à bord de 2 hélicoptères à destination de Beledweyne où les militaires ont pris un vol d’Air Djibouti en direction de notre capitale.  

Dès leur descente de l’avion sur la piste de l’aéroport international de Djibouti, les hommes du bataillon Hiil 4 ont été accueillis par le chef d’état-major général des Armées, le général de corps d’armée Zakaria cheikh Ibrahim, le chef d’état-major de la défense, le général de brigade Taher Ali Mohamed, et plusieurs autres officiers supérieurs des FAD.

Après les salutations d’honneur,  les militaires ont du remplir, les formalités de la police de l’air et des frontières.

Ensuite, nos courageux soldats ont pu se conformer au processus en vigueur après retour de toute opération militaire sur un théâtre de guerre, à savoir l’identification des personnes par le département de la sécurité militaire qui filtre tout intrus. Puis, vint le moment de la visite médicale obligatoire qui vise à détecter d’éventuelles anomalies. Sur ce, les soldats ont pu partager un repas chaud autour d’une table avec  le général de corps d’armée général Zakaria Cheikh Ibrahim. A noter que le bataillon Hill 4, déployé depuis 2016, a passé 2 longues années à Jalalaqsi en territoire hostile situé dans le secteur 4 dans le cadre de la lutte contre les milices Al-Shabab. Rappelons enfin la république de Djibouti participe depuis 2012 au rétablissement de la paix en Somalie sous la bannière de l’AMISOM mandatée par l’Union africaine. Et ce, précisons-le, à travers le déploiement de 2 bataillons forts de 2000 hommes.